mardi 8 mai 2007

L'envie de savoir comment vous.... est trop forte. Vous exercez sur moi un désir de savoir auquel je me soumets. Je ferai tout ce que vous voudrez alors pour ce soir. En commençant par vous raconter comment j'ai passé cette nuit à gémir comme une chatte.
Pour être sincère, vous m'auriez quelque peu déçue si vous aviez appelé. Peut être que moi aussi j'avais envie que le désir soit plus fort... Vous m'aviez dit être excité mais pas encore assez pour ne pas résister à l'envie d'appeler... Si vous aviez appelé toutefois, j'aurai pris grand soin de vous... de vous et votre plaisir et je vous aurai peut être accompagné... Soyez certain d'une chose, je n'ai pas réussi à vous soumettre mais vous avez réussi à me faire fantasmer cette nuit-là. Nous avançons nos pièces comme sur un jeu d'échecs sur un tapis qui j'imagine plus tard n'être fait que de carrés blancs... J'ai d'abord imaginé quelle pouvait être votre voix quand elle est excitée. J'ai ensuite imaginé les mots que j'allais pouvoir vous dire pour que votre corps le soit aussi... Je savais que la tâche serait assez difficile. Je me suis allongée sous les draps blancs, et je lisais en attendant. Je me suis demandée comment vous jouissez, en gémissant, avec le souffle court, en silence, dans un soupir ?... et finalement ce n'est pas l'idée de vous entendre qui me donna envie de vous mais l'idée de vous faire entendre comment moi je jouis. Je me suis demandée si vous étiez vous même en train de vous caresser ou si vous étiez simplement occupé ailleurs. L'idée de vous imaginer vous caresser m'a fait mouiller. J'ai simplement écarté mes jambes et pris le drap avec les doigts, caressé de bas en haut mon sexe ouvert comme votre langue aurait pu me lécher ou vos doigts me toucher. J'ai fermé les yeux et il m'a suffit d'ouvrir grand les lèvres de ma chatte pour y laisser passer mes doigts à travers le drap et frotter mon clitoris. Mon corps est descendu, mes reins se sont cambrés et j'ai tenu les barreaux de mon lit fermement avec le bras qui restait libre. J'ai entendu mes soupirs de chatte. Je vous ai simplement imaginé en train de vous caresser à l'autre bout du fil. Je me suis laissée aller à imaginer ce lien entre nous et j'ai senti tout au fonds de moi des vagues de plaisir venir jusqu'à mes doigts. J'ai gémi puis crié, plusieurs fois en serrant le barreau du lit comme j'aurai aimé serrer votre poignet. Je rêve du jour où vous m'appellerez parce que vous savez que mon sexe ne tient plus sans vous entendre, que les contractions se feront trop fortes, que je gémirais avant même de jouir. Je rêve du jour où vous m'appellerez parce que votre sexe sera dur avant même de me parler et qu'il vous suffira de m'entendre pour vous délivrer d'une tension trop forte pour ne pas être vidé. Mais pour cela, j'ai besoin encore de fantasmer et de savoir comment vous vous branlez. Comment vous aimez baiser.
Si selon vos propres mots, je reçois ce que je n'aurais pas manqué d'ici là de mériter, sachez que chaque moment qui passe jusqu'à ce jour ne fait que renforcer l'appétit que j'aurai de bien vous utiliser et de déguster avec une saveur appuyée chaque partie de vous que je me plairai à lécher ou sucer.

Ann

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