samedi 5 mai 2007

Bonjour Jacob,

J'avais envie de vous écrire ce matin. Je ne résiste pas à l'envie de vous raconter une petite mésaventure qui m'est arrivée un jour avec deux sex-toys. Le premier gode que j'ai acheté était fluorescent. J'étais peu habituée des sex-shops et je n'avais pas osé encore acheter le gode réaliste qui me faisait vraiment envie. J'avais donc opté pour un gode un peu fun, jaune pâle mais un peu fluo, garni de picots et vibrant. Je m'empressais de l’utiliser dès le soir venu. Après avoir joui avec le dit-objet, je le posais près de mon lit. Mais quelle ne fut pas ma surprise en pleine nuit, lorsque je me suis réveillée. La chambre était éclairée d'un halo de lumière sans pareil. Le dit-gode était si fluorescent que j’aurai pu m'en servir comme balise de détresse. Je me voyais déjà en voiture, la nuit, tombant en panne sur une route de campagne et agiter l'engin pour alerter le passant. Ce fut ma première mésaventure avec un sex-toy. Ma seconde mésaventure eut lieu avec une paire de menottes. Depuis longtemps, j'avais envie de me faire attacher aux barreaux du lit, mais avec surtout l'envie d'entendre le bruit du métal des menottes cogner contre le métal des barreaux. Pas des menottes en fausse fourrure rose. Des menottes, des vraies, en métal. J'achetais donc une paire de menottes. Nous décidâmes d'essayer avec mon amant du moment. Il m'attacha donc les poignets avec les menottes aux barreaux noirs de mon lit, les bras légèrement au dessus de ma tête. Mais celui-ci les avait trop serré. Tandis qu'il me martelait de coups de reins en me tenant les jambes, mes poignets souffraient de plus en plus du serrage et je commençais à avoir vraiment mal et la position était de plus en plus inconfortable. Et finalement, je n'étais plus du tout concentrée sur mon plaisir. Nous décidâmes d'arrêter et de retirer les menottes. Mais il faut croire que mon amant n'avait pas la dextérité d'un policier, il ne parvint pas à retirer les fameuses menottes. La petite clé ne tournait pas et n'ouvrait rien du tout. Il nous a fallu dix bonnes minutes pour parvenir à me libérer. Ce furent dix minutes de fou rire, mais bien sûr l'excitation s'était complètement évaporée. J’avais les poignets rouge écarlate et les bras complètement engourdis. Finalement, je choisis d’autres solutions : me faire bander les poignets aux barreaux du lit avec un foulard, ou simplement me faire serrer les poignets par mon amant. Mais peut-être faudrait il que je réessaie... D’ailleurs je n’ai encore jamais essayé d’attacher les poignets de mon amant et l’idée pourtant ne me déplairait pas... Le sucer en l’ayant à ma merci...


Ann

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