Bien entendu. Mais à vrai dire, ce qui m'excite le plus dans cette histoire, c'est sans doute le fond de lubrique détresse que vous savez exprimer à la façon des libertines du 18e siècle. Cette espèce de dramatisation du désir (qui entre nous est sans conséquence) qu'on retrouve chez Sade et dans des écrits plus récents comme l'éducation de Chérubin. Cette manière dont vous savez appeler au secours est d'un autre âge. Elle donne à l'érotisme une dose maléfique qui me plait bien. Car à vrai dire, vous pourriez adopter un ton différent, du genre de quelqu'un qui serait satisfait d'avoir partagé des sensations fortes. Mais non, nous restons dans une sorte de dramaturgie calculée qui traduit chez vous un vrai penchant pour une vie aussi écrite que vécue. Je vous confesse que c'est l'aspect le plus excitant de cette affaire, la manière dont vous surjouez l'envie, le désir, pour être certaine, in fine, d'être désirée.
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