lundi 23 juillet 2007
Cher Jacob,
Je vous propose de nous retrouver demain à Paris, à l'Hôtel Ambassador, à 21 heures. Il est temps pour nous de goûter cet indicible objet du désir. Et cela sera alors une autre histoire qui commencera. Si vous n'étiez pas au rendez-vous, le temps sera alors venu de ranger dans une boîte ces jolies lettres qui ont nourri nos fantasmes et garder tous ces mots en nous comme de doux souvenirs.
C'est Andy Wharol qui disait "l'amour fantasmé vaut bien mieux que l'amour vécu. Ne pas passer à l'acte, c'est très excitant".
dimanche 22 juillet 2007
J'ai souvent en tête pour ma part l'idée et l'image de ma bouche descendant doucement sur votre queue. J'ai tellement envie de ça, de vous sucer, de faire aller et venir ma bouche humide sur votre sexe, de caresser votre gland avec langue, de branler votre queue avec ma main.J'ai tellement envie de vous pomper. Je pense souvent aussi à votre torse contre mes seins. Je me demande si vous avez la peau brûlante, si vos mains sont froides ou chaudes.
Cela ne m'intéresse pas. Il est gentil mais peu intéressant. Fantasmer avec vous ou échanger avec vous est autrement plus jouissif. Vous m'irritez quelquefois autant que vous m'excitez le plus souvent, et c'est cette exaltation qui fait que je ne me rassasie pas de cette relation avec vous. Prolonger la correspondance par un épisode réel serait le prolongement. Je ne suis pas certaine, à vrai dire, que vous en ayez totalement envie quelquefois mais pour le moment, ce que je vis c'est cette exaltation et je trouve cela jouissif. Je ne sais pas toujours percevoir ce qu'il y a dans votre tête. J'écris, je prends, je donne, je fais comme je peux sans savoir quand cela finira et comment.
Ann
samedi 21 juillet 2007
Finalement, il vous dit exactement ce que je vous écrivais il y a quelques semaines. J'ai le sentiment que la relève est assurée. N'est-il pas temps pour moi de me retirer Chère Ann, sur la pointe des pieds ? J'ai fait mon temps on dirait. J'aime bien cette idée que vous me larguiez pour lui. Vous savez pourquoi ? Pour le délicieux pincement au coeur qu'elle peut me procurer, comme toute relation qui s'achèverait.
vendredi 20 juillet 2007
Jacob,
Vous faites allusion à cet homme que je croise au café et qui connaît mes textes. Celui-ci m'a demandé s'ils étaient autobiographiques. Ce à quoi j'ai répondu oui. Ce à quoi il a répondu qu'il ne savait pas s'il pourrait dorénavant me regarder de la même façon. N'est ce pas attendrissant ?
jeudi 19 juillet 2007
Chère Ann,
Je suis resté muet comme une carpe. Je suis sec. N’y voyez rien contre vous, au contraire. Je ne peux vous écrire que spontanément, ce que je fais aujourd’hui pour prendre de vos nouvelles et savoir comment vous allez. Je pourrais vous parler de langue fourrée ou de baisers mouillés mais ce ne serait pas du fonds du cœur. Je suis néanmoins curieux de savoir si vous avez dans vos filets quelque homme à faire jouir. J’adore quand vous entreprenez de donner du plaisir à une proie sachant que vous y mettez une ardeur communicative. Je pense bien à vous même si je ne vous submerge pas de mails. Ceci dit, c’est comme le vélo, vous écrire me fait immédiatement penser à la chose et il suffirait d’une ligne ou deux en plus pour que je sois prêt à la saillie !
Bien à vous.
Jacob
mercredi 18 juillet 2007
Cher Jacob,
mardi 10 juillet 2007
lundi 9 juillet 2007
J'ai tellement envie de vous ces temps-ci, de vos soupirs aussi et des contractions de votre chatte. Je bande déjà. Envie aussi de tirer votre culotte sans vous l'enlever après vous avoir bien chauffée pour pointer ma langue in fine sur votre con déjà chaud et gluant. Pardonnez moi mais je suis ravi de vous retrouver sous ma plume. Envie de vous bien bourriner.
Ayant eu peur de vous perdre, j'ai eu ce week-end une extrême envie de vous baiser fort et de vous entendre couiner. Pardon pour le terme mais il ne me vient que celui là pour exprimer une forme de domination sans gravité. Oh mon Dieu, je donnerai cher pour passer une heure avec vous sur un grand lit avec comme seule contrainte que celle de vous bien faire jouir.
samedi 7 juillet 2007
mardi 3 juillet 2007
Cher Jacob,
J'ai conclu notre conversation d'hier soir en me faisant jouir bien évidemment. J'ai utilisé cette fois ci un gode que j'ai recouvert de gel pour pouvoir ainsi me pénétrer plus profondément. J'avais si besoin d'être remplie. Lorsque j'utilise ce gode, je mords le drap en gémissant parce que la pénétration est à la fois difficile mais aussi très excitante. Quand je me suis sentie rassasiée, je l'ai ôté puis me suis fait jouir avec les doigts en caressant mon clitoris. C'était merveilleusement bon. Je pensais à votre sexe au fonds de moi, me limant profondément et avec application.
Puis je vous demander ce qui vous vous effraie ?
lundi 2 juillet 2007
Comme une chatte je viendrais d'abord lapper votre torse puis votre cou. Pour lapper ensuite votre langue, avant de mettre un glaçon dans ma bouche qui me rendra la langue et la bouche glacée avant de la mettre autour de votre gland. Faire descendre ma langue glacée sur votre queue bandée et chaude.
Envie de vous donner de grands coups dans la chatte, de vous faire du bien, de vous sentir toute chose, presque faible et quémandeuse. De sentir la douceur de votre peau, de vos seins et de vous donner tout le plaisir que vous méritez. Oh, comme je bande pour vous, vos vices, et votre envie de lapper mon sexe...
dimanche 1 juillet 2007
Cher Jacob,
Je n'ai plus de nouvelles de vous.
Je relis notre correspondance et je dois vous avouer qu'elle ranime en moi les désirs les plus intimes et les envies les plus coquines. La relecture de vos descriptions savoureuses de jeux de langues attise en moi un feu que j'ai peine à éteindre même en jouissant. J'ai pensé à vous hier soir. Deux jeunes femmes s'embrassaient à pleine bouche. Je me suis laissée emporter par ce fantasme et me suis plue à vous imaginer me regarder embrasser et lècher le con d'une autre fille pendant que vous regardiez à l'écart. J'ai imaginé ses doigts dans ma chatte et les miens dans la sienne tandis que je l'embrassais à pleine bouche. J'ai imaginé sucer ses doigts trempés de ma mouille. J'ai imaginé vous appeler au secours quand n'y tenant plus j'aurai besoin, et elle aussi, d'une queue chaude.Je vous ai imaginé vous mélanger à nous deux et vous ravir de notre bouche et de nos caresses avant que vous-même nous fassiez crier de plaisir, soulagées d'être remplies d'une queue dure.
Votre bouche me manque, votre queue me manque, vos mots me manquent.
Ann
jeudi 28 juin 2007
J'infirme ! en ce qui me concerne. Je n'ai pas eu la grippe depuis longtemps, mais j'ai le souvenir d'orgasmes très violent lorsque plus jeune je m'administrais des branlettes depuis mon lit de gisant. J'avais le scrotum très étiré par la fièvre et la verge chaude comme un tisonnier ! Il me revient d'avoir bien joui dans un semi coma très agréable. Et je dormais après du sommeil du juste. Vous devriez vous masturber sans crier pour autant, même si je conviens que c'est pour vous diminuer votre plaisir.
mercredi 27 juin 2007
samedi 23 juin 2007
Cessez de me narguer s'il vous plait. Vous jouez avec moi comme un chat avec une pelote. Voulez-vous donc me faire souffrir ?. Heureusement, j'ai ma messagerie qui fait office de cellule psychologique.
Mais quel homme se plaindrait d'avoir une sorte de numéro vert pour l'érotisme. Un numéro vert individualisé, exclusif.
Jacob
Quel compliment.
Je ne vous ferai plus souffrir. Quand vous aurez rechargé votre batterie, et que vous me demanderez de vous laisser un message, je parlerai tout bas et tout doucement et je vous raconterai des choses douces qui n’effraieront pas votre téléphone et qui vous berceront dans votre voiture. Vous verrez ainsi si vous me préférez en Blanche Neige ou Barbarella...
Ann
J’avoue que savoir que vous avez mis le haut parleur ce matin dans votre voiture pour écouter mon message, me donne un sentiment de puissance qui me valorise et me ravit tout à la fois. Comme j’aimerai lécher ce lait crèmeux dont vous parlez... Je suis une vraie chatte qui n’aime rien tant que lapper le lait.
J'ai écouté cinq fois dont une ce matin dans mon automobile. J'ai coupé France Info et j'ai mis mon portable en haut parleur. Pour ce qui est d'hier, soir, j'ai empoigné ma verge. Je venais de vous écouter. Il y a dans les cris laissés sur mon portable quelque chose entre deux âges qui vous place dans une catégorie incomparable, celle des femmes encore entre deux âges. Les intonations d'une pucelle d'une part et de l'autre, des graves rauques de la femme accomplie. Donc c'est avec la mémoire de cette musicalité féline que j'ai stimulé pour excitation. Assez vite, un lait crémeux est venu m'empéguer la main et je tombais ensuite dans un profond sommeil. Je vous remercie de vos grâces.
jeudi 21 juin 2007
Tribade : Du grec tribeîn, frotter, désigne depuis le XVIe siècle les femmes qui ont des relations sexuelles avec des femmes. Le terme, qui souligne une pratique sexuelle précise, prend au XIXe siècle un sens anatomique ("femme dont le clitoris a pris un développement exagéré et qui abuse de son sexe", Pierre Larousse, 1876). Se raréfie au XXe siècle.
mardi 19 juin 2007
lundi 18 juin 2007
Vous démarrez au quart de tour quand je vous taquine. Je vais me le réécouter et me branler, c'est une victoire pour vous et à mon avis la perspective possible d'une commercialisation à grande échelle de cette capacité à déchaîner le désir d'un homme. Un CD Ann Arois pour rendre les hommes heureux ! Je viens de le réentendre je bande fort savez-vous ?
Sachez que je n'avais pas envie d'être coupée par une voix informatisée qui m'aurait dit « le temps de votre message est écoulé ». Laissez moi le loisir d'avoir voulu ne pas penser que je parlais à un répondeur. De toutes façons, les premières fois sont toujours ratées, c'est bien connu. Je n'avais jamais encore joui avec un téléphone sans personne au bout du fil.
Ann
Pour éclairer votre lanterne, sachez que je peux me retenir de jouir s'il le faut, mais quand je peux ne pas le faire et que je suis excitée comme au point où je l'étais, je sais exactement comment faire agir mes doigts pour me soulager assez rapidement et avec intensité. Il suffit que je sois très très excitée et profondément.
Ma jouissance vient plus facilement quand je suis seule. Avec un homme, il me faut toujours un moment pour que je lâche prise mais pas quand je suis seule.
Je trouve cela assez vexant que vous ayez pu penser que j'ai triché.
Quand il m'est arrivé de simuler dans ma vie, sachez que c'était avec des gens dont je n'avais rien à faire. Il ne me semble pas avoir montré ce genre de signe depuis le temps que nous échangeons ensemble ces mails.
J'étais dans une excitation maximale et frissonnante de tout le corps. Mon clitoris était gonflé et si sensible qu'il suffisait de quelques mouvements bien choisis pour le faire exploser.
Envie d'être avec vous et de vous chouchouter, que vous vous sentiez bien, que vous fondiez, que vous soyez très femme, que vous vous frottiez sur ma cuisse, voir vos bas accrochés très haut à vos cuisse tout près des fesses, voir vos tétons qui dardent vers le plafond. Vous embrasser, mélanger nos salives, mouiller de la bouche comme devant un bon repas. Je bande, je coule aussi, envie de me fondre en vous.
Chère Princesse, j’aimerais sentir les parois de votre chatte quand vous crierez et demanderez grâce à vos doigts, j'aimerais aussi que vous enfiliez vos bas les plus doux pour me branler avec vos pieds, j'aimerais que vous me suciez énormément. J'aimerais que vous quémandiez ma liqueur pour la savourer, vous en enduire les mamelons, j'aimerais aussi vos derniers soupirs, ceux qui demanderont un baiser tendre pour accomplir votre félicité. J'aimerais aussi vous mettre un petit doigt dans le cul parce qu'il faut une cerise sur le gâteau !
Jouissez bien, longtemps et m'offrant toute l'étendue de vos gammes mais soyez sincère, je vous baise les pieds, le front, le cul, les lèvres et je bois déjà votre miel.
Jacob
Ce ne sont pas mes appels qui font le sel de tout ça, c'est la correspondance et la chambre qui nous attend dans votre hôtel de luxe, croyez moi, je compte bien jouir dans votre bouche, me barbouiller de votre jus, saisir dans vos traits ce qui a fait votre succès auprès des hommes les plus subtilement vicieux. Sans parler de ces baisers auxquels je veux goûter pendant que vous me branlerez d'une main agile. A moins que ce ne soit moi qui vous fouille. Caressez vous ma chère en imaginant que je suis derrière la porte, que je vais entrer et venir doucement vous faire l'amour, vous pénétrer fort pour que vous sentiez sur les parois de votre con ma queue volontaire qui frotte et brûle votre intimité. Je brûle de vous préparer par les coups de langue les plus intimes. L'écume de votre chatte sur mes lèvres et les vôtres comme le signe de la marée qui monte et nous mène vers les rives du plaisir. J'ai la trique !
Pas de nuisette, je serai habillée. C'est beaucoup plus excitant de se branler sur votre cuisse, jupe retroussée, culotte enlevée, bas et escarpins conservés, les seins au dessus de votre bouche.
Je vais adorer vous faire l'amour.
dimanche 17 juin 2007
Je languis de gémir avec vous.
laisserait le temps de vous pomponner, de vous caresser, d'imaginer la
suite. Mon dieu comme je bande. J'ai envie d'entendre vos gémissements.
envie aussi que vous me branliez avec vos pieds gainés de soie, envie de
vous bouffer comme jamais.
jeudi 14 juin 2007
Quand on mouille, on sent les lèvres de sa chatte un peu gonflées. Et puis ce sont de mini contractions au bord des lèvres, signe que les glandes de Bartholin se sont mises en action et qu’elles commencent à faire couler la mouille. Puis lorsque l’on est très très excitée, comme je le suis là à cet instant, les contractions viennent de chemins plus profonds, et je sens que quelque chose coule entre les lèvres de ma chatte. Si à cet instant je me touche, je sais que mes doigts seront recouverts de mouille transparente et douce.
Un baiser presque baveux, deux bouches ventousées, deux langues qui se chamaillent et deux doigts qui dans un mouvement circulaire, massent le bouton sans l'irriter, deux doigts aussi qui vont à l'intérieur de la chatte et cherchent le raidissement de vos parois, deux doigts trempés de votre mouille, mon Dieu, je bande si fort, c'est injuste, tout le monde devrait pouvoir habiter Rouen pour y baiser sa rouennaise.