jeudi 19 juillet 2007

Chère Ann,

Je suis resté muet comme une carpe. Je suis sec. N’y voyez rien contre vous, au contraire. Je ne peux vous écrire que spontanément, ce que je fais aujourd’hui pour prendre de vos nouvelles et savoir comment vous allez. Je pourrais vous parler de langue fourrée ou de baisers mouillés mais ce ne serait pas du fonds du cœur. Je suis néanmoins curieux de savoir si vous avez dans vos filets quelque homme à faire jouir. J’adore quand vous entreprenez de donner du plaisir à une proie sachant que vous y mettez une ardeur communicative. Je pense bien à vous même si je ne vous submerge pas de mails. Ceci dit, c’est comme le vélo, vous écrire me fait immédiatement penser à la chose et il suffirait d’une ligne ou deux en plus pour que je sois prêt à la saillie !

Bien à vous.

Jacob

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