vendredi 27 juillet 2007

Il est venu...
Récit à suivre sur le blog d'Ann Arois d'ici quelques temps.

lundi 23 juillet 2007

FIN

Cher Jacob,

Vous me disiez il y a quelques jours qu'il était peut être temps que vous vous éclipsiez. Mais peut-être qu' est arrivé le temps où il faut cesser notre correspondance pornographique pour être les protagonistes réels d'une liaison pornographique.

Je vous propose de nous retrouver demain à Paris, à l'Hôtel Ambassador, à 21 heures. Il est temps pour nous de goûter cet indicible objet du désir. Et cela sera alors une autre histoire qui commencera. Si vous n'étiez pas au rendez-vous, le temps sera alors venu de ranger dans une boîte ces jolies lettres qui ont nourri nos fantasmes et garder tous ces mots en nous comme de doux souvenirs.

C'est Andy Wharol qui disait "l'amour fantasmé vaut bien mieux que l'amour vécu. Ne pas passer à l'acte, c'est très excitant".

À demain, donc, peut-être... Il ne tient qu'à vous dorénavant de choisir l'acte ou le fantasme.

Ann

Encore plus que vous ne l'imaginez. Et ne me dites pas que ça vous déplait.

Ann

Vous êtes une effrontée.

Jacob

dimanche 22 juillet 2007

Jacob,

Depuis ce matin le temps a passé... mais sachez que je me suis caressée avec un doux plaisir en pensant à vous et à votre mail de ce matin. Le plaisir fut grand et les cris intenses... et j'espère bien qu'un jour vous pourrez m'entendre de vive voix.

Ann

Il n'y a pas d'heure pour avoir envie. Et j'ai moi aussi envie.

Ann

Envie de vous baiser. Pourtant c'est le matin !

Jacob

J'ai souvent en tête pour ma part l'idée et l'image de ma bouche descendant doucement sur votre queue. J'ai tellement envie de ça, de vous sucer, de faire aller et venir ma bouche humide sur votre sexe, de caresser votre gland avec langue, de branler votre queue avec ma main.J'ai tellement envie de vous pomper. Je pense souvent aussi à votre torse contre mes seins. Je me demande si vous avez la peau brûlante, si vos mains sont froides ou chaudes.

Ann

J'ignore moi aussi comment cela finira. Parfois, j'imagine prendre un train pour venir vous bien baiser. Parfois je me masturbe. Mais j'ai toujours en tête et j'ignore pourquoi, l'idée et l'image de votre chatte, juteuse, toujours comme un gaspaccio de fruits frais.

Jacob

Cela ne m'intéresse pas. Il est gentil mais peu intéressant. Fantasmer avec vous ou échanger avec vous est autrement plus jouissif. Vous m'irritez quelquefois autant que vous m'excitez le plus souvent, et c'est cette exaltation qui fait que je ne me rassasie pas de cette relation avec vous. Prolonger la correspondance par un épisode réel serait le prolongement. Je ne suis pas certaine, à vrai dire, que vous en ayez totalement envie quelquefois mais pour le moment, ce que je vis c'est cette exaltation et je trouve cela jouissif. Je ne sais pas toujours percevoir ce qu'il y a dans votre tête. J'écris, je prends, je donne, je fais comme je peux sans savoir quand cela finira et comment.

Ann

Oui, mais de vous.

Jacob

Vous voulez donc jouir par procuration ?

Ann

Je souhaite que vous le séduisiez...

Jacob

samedi 21 juillet 2007

Finalement, il vous dit exactement ce que je vous écrivais il y a quelques semaines. J'ai le sentiment que la relève est assurée. N'est-il pas temps pour moi de me retirer Chère Ann, sur la pointe des pieds ? J'ai fait mon temps on dirait. J'aime bien cette idée que vous me larguiez pour lui. Vous savez pourquoi ? Pour le délicieux pincement au coeur qu'elle peut me procurer, comme toute relation qui s'achèverait.

Jacob

vendredi 20 juillet 2007

Jacob,

Vous faites allusion à cet homme que je croise au café et qui connaît mes textes. Celui-ci m'a demandé s'ils étaient autobiographiques. Ce à quoi j'ai répondu oui. Ce à quoi il a répondu qu'il ne savait pas s'il pourrait dorénavant me regarder de la même façon. N'est ce pas attendrissant ?

Ann

jeudi 19 juillet 2007

Chère Ann,

Je suis resté muet comme une carpe. Je suis sec. N’y voyez rien contre vous, au contraire. Je ne peux vous écrire que spontanément, ce que je fais aujourd’hui pour prendre de vos nouvelles et savoir comment vous allez. Je pourrais vous parler de langue fourrée ou de baisers mouillés mais ce ne serait pas du fonds du cœur. Je suis néanmoins curieux de savoir si vous avez dans vos filets quelque homme à faire jouir. J’adore quand vous entreprenez de donner du plaisir à une proie sachant que vous y mettez une ardeur communicative. Je pense bien à vous même si je ne vous submerge pas de mails. Ceci dit, c’est comme le vélo, vous écrire me fait immédiatement penser à la chose et il suffirait d’une ligne ou deux en plus pour que je sois prêt à la saillie !

Bien à vous.

Jacob

Jacob,

Si vous n'avez pas le temps, ou que l'envie vous a quitté d'écrire, auriez vous la gentillesse de me le dire ? ce serait assez aimable de votre part.

Cela m'éviterait d'envoyer des mails dans l'inter-espace sidéral érotique des Bermudes.

Ann

mercredi 18 juillet 2007

Cher Jacob,

Sauf erreur de notre part, notre service relations intenses a remarqué que vous n’avez pas utilisé votre ligne érotique verte depuis quelques jours. Compte tenu du nombre de bons points que vous avez a-cul-mulés, nous sommes heureux de vous offrir un bon cadeau pour une consultation spéciale de votre choix, ceci pour une durée illimitée. L’hôtesse en charge de votre forfait intense reste à votre disposition pour tout conseil concernant tout problème technique qui aurait pu survenir sur votre hot-line. Recevez, Cher Jacob, l’assurance de nos sentiments les meilleurs.

Ann

mardi 17 juillet 2007

Ne pas vous lire est une frustration qui augmente mon désir.

Ann

lundi 16 juillet 2007

Si je n'ai pas écrit, c'est que j'ai trop envie.

Jacob

mardi 10 juillet 2007

Oh ma belle salope, moi aussi je vais extraire ma crème en votre honneur.

Belle nuit chaude à vos entrailles.

Jacob

Bonne nuit Jacob.

Dormez bien. Soyez serein et heureux.

Je pense à vous et me ferai probablement jouir ce soir sous des caresses que j'imaginerai venir de vos bons soins.

Ann

lundi 9 juillet 2007

J'espère vous donner autant de bonheur en vous faisant fondre un jour dans ma bouche. Je laisserai aller mon plaisir pour le reste et que vous m'entendiez jouir à votre oreille, et pas dans votre oreillette cette fois.

Ann

Dire à une inconnue qu'on a envie de fondre dans sa bouche sa chatte, c'est très bon vous savez.

Jacob

Vous avez l'air heureux et si joyeux.

Ann

Je vous lèche et m'en barbouille comme un nourrisson de ses petits pots.

Jacob

Jacob,

J'ai tant pensé à vous ces deux jours où j'étais à Paris. Il me suffit quelquefois de seulement penser à vous pour ressentir au fonds de moi un appel du ventre, un appel à la jouissance et au plaisir.

Ann

J'ai tellement envie de vous ces temps-ci, de vos soupirs aussi et des contractions de votre chatte. Je bande déjà. Envie aussi de tirer votre culotte sans vous l'enlever après vous avoir bien chauffée pour pointer ma langue in fine sur votre con déjà chaud et gluant. Pardonnez moi mais je suis ravi de vous retrouver sous ma plume. Envie de vous bien bourriner.

Jacob

J'en suis très flattée. J'ai beaucoup pensé à vous moi aussi ce week-end dans des rêves de plaisir.

Ann

Ayant eu peur de vous perdre, j'ai eu ce week-end une extrême envie de vous baiser fort et de vous entendre couiner. Pardon pour le terme mais il ne me vient que celui là pour exprimer une forme de domination sans gravité. Oh mon Dieu, je donnerai cher pour passer une heure avec vous sur un grand lit avec comme seule contrainte que celle de vous bien faire jouir.

Jacob

samedi 7 juillet 2007

Jacob, vous serez toujours Jacob, qui aime sa femme mais qui rêve des autres, qui n’a pas besoin qu’une réalité existe pour se satisfaire mais qui est rassasié par le seul fait qu’il la sait possible.

Ann

mardi 3 juillet 2007

C’est le fantasme qui est très excitant mais c’est aussi la perspective d’une réalité qui est aussi excitante. C’est sûrement cette ambivalence qui nourrit le tout et qui fait que le risque à prendre est à la fois grand, effrayant, inconnu mais attirant et troublant.

Ann

Briser l'imaginaire.

Jacob

Cher Jacob,

J'ai conclu notre conversation d'hier soir en me faisant jouir bien évidemment. J'ai utilisé cette fois ci un gode que j'ai recouvert de gel pour pouvoir ainsi me pénétrer plus profondément. J'avais si besoin d'être remplie. Lorsque j'utilise ce gode, je mords le drap en gémissant parce que la pénétration est à la fois difficile mais aussi très excitante. Quand je me suis sentie rassasiée, je l'ai ôté puis me suis fait jouir avec les doigts en caressant mon clitoris. C'était merveilleusement bon. Je pensais à votre sexe au fonds de moi, me limant profondément et avec application.

Puis je vous demander ce qui vous vous effraie ?

Je vous embrasse.

Ann

lundi 2 juillet 2007

Bonne nuit, c'est trop d'excitation.

Jacob

Alors il faut fantasmer sur le réel et ne pas en avoir peur...

Moi aussi j'ai envie de goûter à ce qui sort de votre bouche : vos mots, votre langue.

Ann

Peut-être mais j'aime aussi jouir, vous savez, j'ai surtout envie de vous entendre crier en vrai.

Jacob

Bien sur que cela m'excite et m'effraie tout à la fois... mais quand je fais le pas vers le chemin concret d'une réalité réelle, c'est vous qui semblez reculer...

Envie de vous boire. Envie de vous entendre jouir à mon oreille.

Ann

J'adore quand vous faites votre étrite refusant de refaire le chemin vers cette éventualité qui vous excite et vous effraie, comme moi d'ailleurs, mais fantasmer sur le réel, j'adore. Je vous suce le petit.

Jacob

Je ne répondrais pas à cette question.


Ann

Empalée sur moi ? Moi j'adorerai, je vous sucerais les seins tout en limant par dessous. Hmmm quand ferons nous vraiment l'amour ? j'en ai très envie.

Jacob

Envie de vous attacher les poignets aux barreaux du lit pour mieux me servir de votre sexe empalée sur vous.
Envie de voir vos yeux lorsque je vous sucerai longuement.
Envie de vous faire jouir.


Ann

Mmmm, salope va.

Jacob

C'est empalée sur votre queue que je veux être.

Ann

Branlez vous sachant que vous êtes dans ma tête.

Jacob

Comme une chatte je viendrais d'abord lapper votre torse puis votre cou. Pour lapper ensuite votre langue, avant de mettre un glaçon dans ma bouche qui me rendra la langue et la bouche glacée avant de la mettre autour de votre gland. Faire descendre ma langue glacée sur votre queue bandée et chaude.

Ann

Envie de vous donner de grands coups dans la chatte, de vous faire du bien, de vous sentir toute chose, presque faible et quémandeuse. De sentir la douceur de votre peau, de vos seins et de vous donner tout le plaisir que vous méritez. Oh, comme je bande pour vous, vos vices, et votre envie de lapper mon sexe...

Jacob


Vous sucer avec gourmandise serait délicieux.

Ann

Envie de votre jus dans ma bouche et d'une pipe administrée par vous.

Jacob

Que de mots délicieux dans cette phrase.

Ann

Vous lire est délicieusement bandant, j'ai envie de vous.

Jacob


dimanche 1 juillet 2007

Cher Jacob,

Je n'ai plus de nouvelles de vous.

Je relis notre correspondance et je dois vous avouer qu'elle ranime en moi les désirs les plus intimes et les envies les plus coquines. La relecture de vos descriptions savoureuses de jeux de langues attise en moi un feu que j'ai peine à éteindre même en jouissant. J'ai pensé à vous hier soir. Deux jeunes femmes s'embrassaient à pleine bouche. Je me suis laissée emporter par ce fantasme et me suis plue à vous imaginer me regarder embrasser et lècher le con d'une autre fille pendant que vous regardiez à l'écart. J'ai imaginé ses doigts dans ma chatte et les miens dans la sienne tandis que je l'embrassais à pleine bouche. J'ai imaginé sucer ses doigts trempés de ma mouille. J'ai imaginé vous appeler au secours quand n'y tenant plus j'aurai besoin, et elle aussi, d'une queue chaude.Je vous ai imaginé vous mélanger à nous deux et vous ravir de notre bouche et de nos caresses avant que vous-même nous fassiez crier de plaisir, soulagées d'être remplies d'une queue dure.

Votre bouche me manque, votre queue me manque, vos mots me manquent.

Ann